Nous avons profité du beau temps de ce samedi pour bien
avancer nos restaurations du petit patrimoine sur la commune de Tamniès.
- Cabane de chez
Charchel haut : la cristallisation est terminée par de grosses lauzes qui
vont protéger le mur. La grandeur de cette cabane et son accès difficile ne
nous permettent pas de terminer sa restauration (3.50 m de diamètre extérieur)
qui aurait nécessité entre 10 et 15 m3 de lauzes (il n'en restait pas). On a planté le
"quillou" au-dessus de l'entrée.
- Cabinet du curé
: la restauration de la couverture en lauzes est terminée (le linteau en chêne
appartenait à la charpente de l'église).
A noter que le dernier curé résident à Tamniès fut l'abbé Estay de 1912 à 1935 ; d'un
esprit inventif, il marqua les mémoires.
- Cabane cayrou de
Blanche-Neige : les murs ont été dégagés, une petite entrée ouverte. C'est
un site idéal pour les essais en pierre sèche. Une autre séance sera nécessaire
pour l'affiner et nettoyer les alentours. Les grandes dimensions de ce cayrou
"de luxe" ne permettaient pas d'avoir une couverture en lauzes qui
n'a donc sans doute jamais existée (il ne reste pas de lauzes mais ce n'est pas
une preuve !)
- Cayrou de
Blanche-Neige : Sa restauration avait été commencée en 2014 par les élèves de la
Plateforme du bâtiment du Lycée Pré de Cordy. Elle s'est terminée hier suivie
d'un dégagement du site avec sentiers d'accès. Il était important de restaurer
ces sites car ils font partie (avec un petit détour) du circuit
d'interprétation de la Gargagnasse
qui part de l'étang de Tamniès.
- Four du Moulin du Bousquet
: on a terminé la restauration du devant de porte et début de plafond, on
espère que Mimile Coly pourra bientôt y faire du pain (le reste du plafond
était en bon état). Bernard Souffron doit remplacer quelques carreaux de la sole.
- Cabane du Pialet
: Thibault Omarini avait débroussaillé les abords de cette cabane, visible de
la piste partant des carrières de la
Beune à la route des Bayles aux Sommeries.
On a débuté la
restauration par un dégagement extérieur puis par la démolition d'une
partie du mur lézardé qui a été remonté en pierres sèches. Il faudra affiner
la restauration du mur et refaire le toit en lauzes grossières qui sont encore
sur place (c'est la première fois que nous voyons un tel toit de lauzes).
Le repas qui nous
a été servi était digne de l'avancement de nos travaux (comme d'habitude !).
Tout le monde a apprécié les 2 grosses miques accompagnées de leur "petit
salé", merci à nos cuisinières et cuisinier !
Notre prochain rendez-vous sera peut-être le 23 février 2019
s'il fait beau... On vous tiendra au courant.
Jacques